J’aime écrire. J’ai des tonnes d’idées à la minute, et dès qu’il y en a une un peu plus sympa que les autres, je sors un carnet/mon téléphone/mon ordi portable, et j’écris les mots qui me viennent. J’ai des dizaines d’histoires inachevées, parfois longues de quelques phrases seulement, quand d’autres dépassent les 100 000 mots… J’adore ça : raconter des histoires. Bon, pour le moment, je me les raconte à moi toute seule, hein, mais ça me plaît plutôt pas mal. Et quand on est, comme moi, “écrivain en herbe”, le mois de novembre est, depuis quelques années, le mois le plus important de l’année. C’est le NaNoWriMo.

Le NaNoWriMo : définition

Alors, littéralement, le NaNoWriMo c’est le NAtional NOvel WRIting MOnth, le mois national d’écriture de roman. En gros, vous avez un mois pour écrire un roman (ou une partie), soit au moins 50 000 mots. Fou, non ? Alors plus que “National”, le NaNowriMo est maintenant un événement mondial (youpi!). Cette année, ça va être ma troisième participation. Avec la “vraie vie”, c’est parfois assez difficile d’écrire quotidiennement, même avec la meilleure volonté du monde. Alors le NaNoWriMo, c’est l’occasion de se donner une “deadline” un peu plus réelle, un objectif quotidien/hebdomadaire, pour aller un peu plus loin dans ce manuscrit qu’on traîne depuis un petit moment… Et pour moi, écrire tous les jours, c’est un vrai bonheur, une libération, l’occasion de “respirer”, de sortir des tâches de la vie de tous les jours… Et c’est trop bien… Alors ouais, des fois, on a un peu l’impression d’écrire du caca, les jours où “non, ça veut pas – raaaaah c’est nul”. Mais comme le dit si sagement Neil Gaiman , aka mon écrivain préféré de la Terre entière, il FAUT écrire tous les jours. Alors, voilà.

Ce qui est également très agréable avec le NaNoWrimo, c’est qu’on n’est pas seul : la communauté NaNoWriMo existe dans le monde entier, et avec les réseaux sociaux, c’est très facile de partager ce moment si particulier avec d’autres. Que ce soit sur Twitter ou sur Facebook, vous trouverez forcément du soutien. Une communauté NaNoWriMo France existe également. Vous êtes en panne d’inspiration ? Sur Twitter le compte NaNoWordSprints (en anglais) vous aide a écrire en lançant des “sprints” d’écriture : écrire pendant 15 minutes, avec des mots à placer, des idées pour vous relancer si vous êtes bloqués… Je m’en suis servi pour faire avancer mon compte de mots, et c’est assez prenant et efficace ! Sur le site NaNoWrimo , vous avez tout ce qu’il faut pour passer le mois en douceur (mes préférés : les pep talks, où des écrivains nous parlent de l’écriture, d’une façon follement motivante). Autre source de motivation, le hashtag ! Parcourez #NaNoWriMo2018 et vous verrez que vous n’êtes pas les seuls à galérer, à être inspiré, à bloquer, à écrire des tonnes de mots d’une seule traite… Et c’est également un super moyen d’encourager les autres participants et de créer des liens ! Avec le NaNoWriMo, écrire n’est plus du tout une activité solitaire !

Pour commencer le NaNoWrimo, c’est très simple : inscrivez-vous sur le site officiel du NaNoWrimo , créez votre roman, et entrez ce que vous écrivez au fur et à mesure ! Le site est en anglais, mais très simple d’utilisation (si vous avez vraiment du mal avec l’anglais, vous avez également le blog de la communauté française ) ! Bon, moi, cette année, je suis un peu larguée… C’est la première année où je n’ai absolument aucune idée de ce que je vais écrire. Et on est le 1er novembre, donc c’est un peu embêtant… Mais je ne désespère pas. Le NaNoWriMo, c’est aussi une façon de réaliser ce dont on est capable. Que vous réussissiez, ou pas, à écrire 50 000 mots en un mois, vous allez écrire et c’est ça qui compte. Cette année, je vais me servir du NaNo pour la réécriture d’une histoire qui prend forme et que j’ai vraiment envie de finaliser avant la fin de l’année (c’est mon défi du moment)… Bref, le NaNoWriMo, ça vous dit ? Vous connaissez ? Vous voulez tester ? Vous le recommencez ?