Il y a des films comme ça, qui font du bien. Des films qu’on peut voir et revoir sans jamais se lasser. Des films qu’on VEUT voir et revoir. Love Actually fait parti de ceux-là …

Synopsis : L’amour est partout, imprévisible, inexplicable, insurmontable. Il frappe quand il veut et souvent, ça fait pas mal de dégâts…
Pour le nouveau Premier Ministre britannique, il va prendre la jolie forme d’une jeune collaboratrice. Pour l’écrivain au coeur brisé parti se réfugier dans le sud de la France, il surgira d’un lac. Il s’éloigne de cette femme qui, installée dans une vie de couple ronronnante, suspecte soudain son mari de songer à une autre. Pour ce veuf et son beau-fils, pour cette jeune femme qui adore son collègue, l’amour est l’enjeu, le but, mais également la source d’innombrables complications. En cette veille de Noël à Londres, ces vies et ces amours vont se croiser, se frôler et se confronter…

Ah, un film de Noël, qui prend place à Noël, à LONDRES. Autant vous dire que pour moi, c’est LE film idéal. Cette comédie romantique est certainement ma préférée. Mais est-ce seulement une comédie romantique ? Car après tout, je trouve que Love Actually est difficilement définissable en fait. C’est tellement plus qu’une simple comédie romantique. Dès les premières minutes, je ressens un bien-être total, et puis l’émotion arrive et là, c’est le drame. Ce n’est pas un film triste, loin de là (même si certains des personnages vivent des situations compliquées), c’est un beau film, avec de beaux sentiments. Tout plein. On passe par toutes les émotions : la joie, la tristesse, la colère, la frustration.

Chaque protagonistes passe par des moments difficiles, ou pas. Que ce soit la rockstar sur le retour (magnifique Bill Nighy et son « Christmas is all around » ), ou Liam Neeson, récemment veuf, qui doit apprendre à être père célibataire, on s’identifie à eux. Parce qu’après tout, on a tous eu des moments de tristesses, de découragements. Si tant de personnes adorent Love Actually, c’est qu’il parle vraiment à, et de tout le monde : des premiers émois de Sam (le fils de Liam Neeson dans le film) aux jeunes mariés, en passant par le couple de cinquantenaires en crise, c’est l’amour, sous toutes ses formes qui est le sujet principal du film. Et Richard Curtis (réalisateur de Good Morning England , scénariste sur Cheval de Guerre , Bridget Jones , Coup de foudre à Notting Hill ) en parle admirablement. Mais heureusement, on ne fait pas que chouiner d’émotion, on s’amuse aussi beaucoup ! La danse de Hugh Grant, l’arrivée aux États-Unis de Colin (Kris Marshall, irrésistible!), la sympathique participation de Rowan Atkinson…. On passe des larmes aux rires sans aucunes fausses notes, le bonheur !

Bill Nighy, irrévencieux et touchant

Ma crainte principale, c’était le nombre de « têtes d’affiches ». Le défaut parfois, dans les films « chorales », c’est qu’à avoir plusieurs personnages de premier plan, on a du mal à vraiment faire leur connaissance et à s’attacher à eux. Ici, c’est bien loin d’être le cas. Que ce soit Alan Rickman (Harry) et Emma Thompson (Karen), Colin Firth (Jamie) et Lucia Moniz (Aurelia) ou Hugh Grant (le premier Ministre) et Martine McCutcheon (Nathalie), on s’attache à chacun d’entre eux. Les histoires s’entrelacent, chacun des personnages est relié à un autre, et on assiste avec plaisir à leurs vies. Rien d’extraordinaire pourtant, des histoires d’amours, certaines sont normales, d’autres tristes, et quelques-unes carrément extraordinaires ! Mais il n’empêche, on se retrouve dans chacune d’entre elles. Ce film « sent » la vie parce que ses protagonistes sont vrais. Leurs peines, leurs bonheurs, leurs amours, on les connaît. Parce qu’après tout, après toutes les crasses que la vie peut nous faire, comme le dit Hugh au début du film, « Love, actually, is all around » , et heureusement…

Love Actually , de Richard Curtis , avec Hugh Grant, Liam Neeson, Colin Firth, Emma Thompson, Bill Nighy, Martin Freeman…