Tout le monde connaît l’histoire de ce monstre des mers qui a sombré une nuit d’avril 1912. Ne serait-ce que grâce à Jack et Rose… Qui n’a pas pleuré en hurlant « Mais pourquoi, Jack? POURQUOI? Y a largement la place sur cette fichue planche de bois!!!! » (ne mentez pas!). Mais voilà, Jack, aussi romantique qu’il fût, n’était pas très malin… Bref…
Au salon d’exposition de la porte de Versailles (pavillon n°1) se tient en ce moment une exposition qui nous permet de replonger au coeur du drame…

On nous remet notre carte d’embarquement, et la visite commence. Vite plongé dans l’ambiance, on avance au milieu de maquette, de photos, d’objets, beaucoup d’objets, de la vaisselle surtout. Le Titanic était un navire luxueux. Et ça se voit. J’ai aimé traverser un de ces couloirs, passer devant les portes des chambres, je m’y serais presque cru! Après avoir traversé la salle des machines et son bourdonnement grave, on se rapproche, dans l’espace et dans le temps du moment. Sur les murs, les « alertes glaces », signalant la présence possible d’icebergs, envoyées tout au long de la journée du 14 avril 1912. Mais ce jour-là, à un jour de leur arrivée à New York, tout le monde s’amuse: une soirée est donnée en l’honneur du capitaine. Et soudain, sur un mur noir face à nous on peut lire « Iceberg droit devant ». Ca y est, ça commence. Sur les murs toujours, des mots prononcés pendant l’incident: « Tout ce que j’espère c’est qu’on va s’en sortir. J’ai une femme et cinq petits-enfants à la maison » (Robert W. Steward). Au milieu de tous les objets remontés du Titanic, une mini reproduction d’iceberg, que l’on peut toucher (il est froid, donc). Sur une vidéo, on voit le navire littéralement se déchirer sous la pression de l’eau. Plus qu’une catastrophe, le Titanic représente une multitude de drames personnels. On découvre des portraits, des histoires, qui nous permettent de mettre des visages sur cette tragédie. Dans la dernière salle, sur un mur, la liste des rescapés et des disparus. C’est impressionnant, et émouvant de lire tous ces noms. Le nombre est effrayant parmi la troisième classe (rescapés: 181; disparus: 529) et l’équipage (rescapés: 209; disparus: 701).

L’exposition permet donc de s’immerger (ah. ah.) un peu plus dans l’histoire. Les couloirs, les chambres de première et troisième classe, les restaurants… Derrière chaque objet récupéré, une histoire, une personne, pour qui ce voyage allait changer sa vie. Le Titanic n’est pas juste un fait divers colossal qui traverse le temps. Mais j’ai malheureusement trouvé son traitement un peu superficiel. Mais c’est une bonne introduction pour qui ne connaît pas bien l’histoire du Titanic parfait pour les enfants!).
Stéphanie

PS: Un monsieur m’a cependant précisé qu’elle comportait quelques erreurs et m’a conseillé d’aller voir sur le site de l’ Association Française du Titanic !