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Interview Florent (La Rue Ketanou)

Mélanie 17 juillet 2014 1

LRK-BD©BrunoRascaoIl y a des groupes que vous avez commencé à écouter alors que vous aviez une quinzaine d’années et que vous réécoutez aujourd’hui sans qu’ils aient pris une ride. Leur musique, d’hier comme d’aujourd’hui vous parle toujours autant. La Rue Ketanou fait partie de ceux-là. C’est autour d’un théâtre bien particulier que Mourad, Olivier et Florent se sont rencontrés. Depuis, ils sillonnent les routes au grès de leur musique et des nombreux concerts qu’ils donnent. Ils ne passent jamais à la télé et pourtant ils ont une base de fans très solide qui s’est étoffée au fil du temps, certains grandissant avec eux, d’autres les découvrant plus tardivement. Tous se laissant porter par leurs musiques envoûtantes et leurs histoires dépaysantes.

En janvier, leur sixième album Allons-voir sortait (et Roseline vous en parlait ici). Depuis mai, ils tournent dans toute la France et prévoient un grand concert le 31 janvier 2015 à l’Olympia (Paris). Et aujourd’hui, ils sont sur Cupcakes, Baston et Talons hauts et c’est Florent qui a pris le temps de répondre à nos questions.

Vous vous êtes connus au théâtre du fil, le théâtre continue-t-il à prendre une place dans votre vie artistique? 

Florent : Oui, un peu comme notre enfance prend de la place dans notre vie d’adulte. Nous avons été formé ensemble au Théâtre du Fil et nous y avons été  encouragé dans nos engagements. Mourad continue d’ailleurs régulièrement le métier de comédien sous  la direction de Lazare (un ancien du Fil) et moi, j’ai retravaillé avec le Théâtre du Fil en 2012 et en 2015 sur un spectacle: L’homme qui rit ».

Ca fait quinze ans que vous tournez sur les différentes scènes de France, avez-bous vu votre public évoluer? 

Nous retrouvons de plus en plus le public familial que nous avions rencontré quand nous jouions dans la rue et que nous avions perdu en entrant dans les salles de concert. Le bouche à oreille, qui dans un premier temps est parti des jeunes,  finit par atteindre les seniors et les enfants et « c’est pas fini ».

Imaginons un instant que vous n’ayez pas créé la Rue Ketanou, où seriez-vous aujourd’hui? 

Certainement en train de réaliser un autre rêve.

Omonville la Rogue

Comment ça s’organise le travail d’écriture et de composition à 3 ?

On écrit et compose rarement  à trois mais plutôt à deux ou chacun de son côté. Ce n’est pas vraiment organisé, ça se vit sur le moment. En revanche on se donne rendez vous dans un lieu de résidence pour faire tourner ensemble les nouvelles chansons. C’est le moment pour nous d’essayer plusieurs instruments sur chacune d’entre elle. Arnaud Viala qui nous sonorise depuis le début est aussi notre oreille extérieure et nous conseil voir même nous dirige pour les arrangements.

Vous arrive-t-il de vous censurer sur certains sujets que vous aimeriez aborder ?

Non tous les sujets peuvent être abordés. Ce qui compte vraiment c’est de quelle manière.

Y a-t-il un festival que vous appréciez particulièrement où vous aimez retourner comme on retourne dans sa famille ?Ça reste entre nous, promis

Il n’y a pas de festival en particulier, mais nous adorons quand le festival est justement organisé en famille, que l’on sent que les gens qui nous reçoivent, se connaissent bien et sont heureux d’être réunit pour nous accueillir le public et nous.

Qui auriez-vous envie d’inviter en ce moment sur scène pour partager un morceau ou plus ?

Richard Desjardin, mais juste pour l’écouter.

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Avez-vous déjà des envies pour de nouvelles sonorités, un nouveau thème pour un prochain album ?

Le prochain ne sera pas forcément tout de suite un album de La Rue Ketanou. Pour ma part, le prochain album c’est celui d’Eskélina, une magnifique interprète, dans lequel j’ai eu l’immense plaisir d’écrire les paroles sur des musiques de Christophe Bastien.

Les thèmes viennent à nous naturellement sans forcer et les nouvelles sonorités peuvent apparaître grâce à la rencontre de l’un d’entre nous avec un instrument, mais ce n’est pas prévu à l’avance, nous aimons nous laisser surprendre par l’inspiration.

Pour la dernière question on a laissé le choix à Florent : une question Cupcake, Baston ou talons hauts ? Devinez ce qu’il a choisi? 

Avez-vous un secret pour rester frais pendant les tournées ?

Une douche presque tous les jours.

Merci à Florent d’avoir répondu à nos questions! Et surtout allez les voir en concert, vous reviendrez ravis! Pour plus d’informations : larueketanou.com

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One Comment »

  1. Ita Malka 17 juillet 2014 at 8 h 43 min - Reply

    olala!!!! trop bien cette interview!!! en plus j’adore Florent Vintrignier!!! l’album T’inquiète Lazare était juste topissime!allez je réserve mon 31 janiver!!!

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