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Il y a quelques temps, une copine connaissant mon goût pour le maquillage (et pour la bouffe aussi) me parle d’un nouveau concept sur Paris : les brunch make-up. Ni une ni deux, nous voilà dans une petite boutique du 3 ème arrondissement.

C’est rose et mignon, on tire à fond sur votre coté girly

Au rez-de-chaussée on trouve un joli petit buffet de plats salés et sucrés qui n’attendent qu’à être dévorés. On est installés à l’étage à coté d’un très joli miroir. Sur la table, des coupelles pleines de friandises, un petit pot de beurre et l’incontournable trio assiette, couverts et verre.

Au programme du brunch, un cours de maquillage autour des yeux et supplément exceptionnel, une initiation au « marcher avec des talons ». Mais avant, il faut manger un peu histoire de prendre des forces. Au programme, des cakes aux goûts originaux dont certains sans gluten, des salades, des cupakes , du pain pour manger avec une délicieuse pâte à tartiner au chocolat et noisettes bio. Cette fois, il y a en plus du struedel et du stollen offert par Le Stube . C’est plutôt bon même si ce n’est pas transcendant (si le struedel est à tomber). Coté boisson, on trouve du thé et une drôle de boisson fermentée au goût qui rappelle méchamment la bière (et de la bière au brunch, je trouve ça moyen). J’aurai aimé un chocolat chaud. Le brunch en lui-même se veut vraiment sain (et il semble l’être). Je l’aurai aimé un peu plus gourmand.

Hey, hey! ce serait pas un cupcake?

On redescend ensuite au rez-de-chaussée pour apprendre à marcher avec des talons . Faut savoir que du haut de mon mètre-presque-cinquante, j’ai des talons greffés aux pieds depuis l’âge de douze ans. Je pense savoir pas trop mal marcher avec des talons. Mais je me dis que je pourrais quand même corriger un peu ma démarche.

Ouh! Les vilaines chaussures trop grandes et abimées de l’intérieur (mais trop beeeeelles!)

Commencent alors les exercices, pieds nus d’abord et par des échauffements s’il vous plaît, faudrait pas se faire mal (enfin si ça arrivera sur le chemin du retour à cause un escalier de Châtelet qui m’aura fait un croche-pied). On enchaine avec un examen de notre démarche pieds nus en faisant quelques aller-retour. On essaie de corriger les quelques défauts toujours nu-pieds selon les conseils d’une très gentille dame dont j’ai oublié le nom.

Et puis, passage avec les talons. Je marche trop vite, les épaules un peu coincées (le stress d’être regardé par un groupe de filles n’aidant pas) et j’ai un peu la cheville qui tremble. QUEOUA ? La cheville qui tremble ? En fait, ça vient de chaussures trop grandes (ou plutôt qui se sont bien agrandies), il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter, faut juste que je rachète des chaussures (OUAIIIIIS !!!)

C’est drôle, les filles sont toutes des filles comme moi (je m’attendais plus à de grandes guindées). Un très bon moment.

Et puis, arrive le moment central : la séance de maquillage. J’avais prévu le coup et juste préparé mon teint.

Le travail chez moi commence par les cernes. Je vous en parlerais sûrement un jour mais j’ai un regard de raton laveur. J’étais en plus au milieu d’une phase de grosse déshydratation. C’est dire s’il y avait du boulot. Je récupère quelques astuces auxquelles j’adhère (le tapotage du pinceau correcteur pour enlever le surplus de correcteur) ou pas (le poudrage des cernes qui marque les ridules). On passe ensuite aux choses sérieuses : mettre ses yeux en valeur à l’aide d’un maquillage fumé pouvant aller jusqu’au vrai de vrai smocky . Là aussi, j’ai quelques bases mais on a toujours à apprendre, surtout qu’il existe tout plein de façons de faire un smocky .

Paaaaleeeette!!! (Cri grégaire d’une makeupaddict)

Ici, on commence par un trait de crayon noir à la racine des cils qu’on estompe et étire sur toute la paupière mobile. On pose ensuite l’ombre à paupières avec le plat du pinceau (truc que je garderai). On estompe encore, dégrade avec d’autres couleurs. On corrige le maquillage des unes et des autres. On compare nos choix, on tente des associations risquées sur les copines alors qu’on reste très sage soi-même. Bref, c’est l’occasion de blablater, de rigoler et de repartir avec un maquillage très sympa qu’on pourra refaire toute seule comme une grande chez soi !

Si vous êtes aussi tentées vous pourrez retrouver toutes les infos nécessaires sur le site du Gloss’up beauty bar !

Edit : J’ai oublié de parler du prix. Le Beauty brunch est à 39 euros. Avec les deux ateliers, je trouvais que ça valait le coup mais je ne sais pas si mon avis aurait été identique si je n’en avais eu qu’un. Ah oui et on est reparties avec un petit sac avec quelques cadeaux et infos.