Les Anglais aiment leurs grand magasins. Tellement, qu’au cours des derniers mois, deux chaînes anglaises ont diffusé des series au thème très proche : la création des grands magasins. En tant que shopping addict fan de série anglaise, je ne pouvais pas passer à coté. Je vais donc, aujourd’hui, je vais vous parler de The Paradise qui a été intégralement diffusée.

The Paradise raconte l’histoire de Denise Lovett qui a quitté sa ville natale Peebles pour aller travailler chez son oncle Edmund, qui tient une boutique de tissus et vêtements sur mesure. Malheureusement, il souffre de la concurrence du Paradise, grand magasin tenu par M. Moray qui écrase tous les petits commerces du quartier. Impossible pour lui d’embaucher sa nièce qui décide d’aller postuler en face. La voici donc vendeuse dans le grand et merveilleux Paradise.

Ca vous rappelle vaguement quelque chose? L’histoire est transposée en Grande-Bretagne et se concentre principalement sur l’évolution de Denise qui est beaucoup plus maligne qu’elle n’y parait de prime abord. Evidemment, l’intérêt romantique est le centre de l’action là où le roman d’Emile Zola trouvait son intérêt dans l’analyse sociale et la mort des petits commerces.C’est peut-être parce que vous avez lu Au Bonheur des dames d’Emile Zola. Car The Paradise (ou the Ladies’ paradise comme l’annonce l’affiche) est une adaptation libre du roman qui nous racontait la création des grands magasins parisiens.

M. Moray, le directeur, est veuf , ce qui fait de lui un des célibataires les plus convoités de la ville et notamment par Katherine, fille de Lord Glennedening riche et influent. Mais, il semblerait que Denise, comme beaucoup de vendeuse du Paradise, ne soit pas insensible à ses charmes (et je les comprends!).

Si je n’ai pas immédiatement accroché, (ça a été plus facile avec Mr. Selfridges dont je vous parlerais lorsque la diffusion sera terminée), au bout de quelques temps j’ai été totalement conquise, enchaînant épisode sur épisode. L’univers si particulier de la série est très envoûtant. J‘avoue avoir marché avec les personnages durant plusieurs jours.

On s’attache énormément à Denise et son oncle. On s’énerve sur M. Moray qui en plus d’être si beau, à l’air tellement perdu qu’on a envie de le prendre dans les bras pour lui promettre que tout ira bien. Les personnages secondaires sont excellents, tantôt drôles, tantôt inquiétants. Coté « méchant », la série ne tombe pas dans le manichéisme, donnant à chacun un passé justifiant leur comportement.

Une véritable belle surprise qui permet de découvrir l’univers des grands magasins, donne envie de s’acheter plein d’objets plus beaux les uns que les autres et surtout de se replonger dans le roman d’Emile Zola.

Si vous aimez l‘Angleterre victorienne, les grands magasins, les belles histoires d’amour, les séries historiques, The Paradise est faite pour vous! Il ya même Arthur Darvill (LE Rory de Doctor Who)!

A noter que si la série se tient intégralement et a une vraie fin, elle a tout de même été renouvelée pour une seconde saison au regard de ses très jolies audiences, mais il faudra attendre!