C’est vrai ça, comment parler de LA saga qui m’a accompagné durant toute mon enfance ? Mais je me devais de vous en parler, dans cette Séance de rattrapage, qui pour l’occasion est une Golden Séance. Parce que Retour vers le Futur, c’est à voir AB-SO-LU-MENT. Ah, et si vous faites partie de cette caste de gens qui n’aiment pas, nos chemins se sépareront ici. Et ça, c’est pas le pied !

Retour vers le futur: la saga chouchou

Pour moi, Back to the Futur (V.O. Staïle !), c’est ça : la grosse couette confortable, le chocolat chaud et aux pieds les chaussettes les plus douces et les plus confortables qui soient ! Je peux être n’importe où, avec n’importe qui, du moment que le film commence, PAF ! Je suis dans cet état de bien-être, de béatitude, de zenitude absolue… Je suis à la maison, quoi… On a tous un film comme ça, qu’on regarde quand on va bien, qu’on regarde quand on va pas bien, qu’on regarde dès qu’on en a l’occasion. Un ou plusieurs, d’ailleurs (Le Seigneur des Anneaux et Harry Potter ont rejoints la troupe, entre autres…), mais j’espère que vous en avez au moins un, si vous n’en avez pas (pauvre petit chouchou triste, tiens, j’te fais un câlin !), je vous prête les miens… Allez, grimpez avec moi dans la DeLorean, c’est parti pour THE voyage… ☺

Retour vers le Futur (1985) : le début de la grande aventure

Le premier volet de la trilogie de Robert Zemeckis, désormais devenu culte, est sorti en 1985 aux États-Unis, mais pour ma part, je l’ai découvert à 6 ans (je crois, hein, vu mon grand âge, ma mémoire défaille… !). Et ce fut LE choc. Je pense sincèrement avoir été aspirée par l’écran, et avoir passé 116 minutes DANS le film. A la fin, des yeux gros comme ça. Et l’envie irrépressible d’avoir un chien, pour moi aussi lui inventer une machine à « distribuer-la-pâtée-allumer-la-télé-faire-les-œufs-au-plat-sans-oublier-le-café » (dans le désordre !) !

La première scène, la rencontre avec Marty, l’ado sympa, qui a une copine et qui rêve de devenir une star du rock est connu de tous : les plans rapprochés sur les baskets, le skate, la guitare, l’ampli plus que géant… Ce début de film, ces quelques minutes, et moi, je suis déjà au paradis ! En plus, naïve que j’étais, le reste du film m’apprenait comment ce serait le « lycée » ! Ouah, ce sera trop cool, vivement (j’ai vite déchanté…) ! Le retour dans les années 50 (idéales, presque irréelles) est réconfortant à souhait. Nous aussi on veut y aller ! Quand Marty arrive, en ce 5 novembre 1955 à Hill Valley, et que résonne à nos oreilles les douces notes de Mr Sandman, « Bring me a dream, pompompom ! »… La rencontre avec le Doc du passé vaut son pesant de cacahuètes ! L’homme de science (ou savant fou, selon les points de vue !) a du mal à accepter la réalité de sa réussite du futur… Que c’est compliqué ! Et surtout ne pas créer de faille dans le continuum espace/temps (c’est très Wibbley-Woobley Timey-Wimey, tout ça!) !

Première rencontre entre Marty (Michael J. Fox) et le docteur Emmet Brown (Christopher Lloyd) de 1955.

Ce qui est bien avec ce film, c’est qu’on peut le regarder en famille, tout le monde y trouve son compte : le fan de fantastique, comme l’adepte de comédie. Les deux sont parfaitement liés, avec juste ce qu’il faut d’action. Niveau musique : la bande originale est composée notamment par Huey Lewis, qui signe « The Power of Love » et « Back in Time » (vous pouvez d’ailleurs voir Huey dans le film : lors de l’audition du groupe de Marty, il fait parti du jury !). Les musiques d’orchestre sont dirigées par Alan Silvestri durant toute la trilogie, et seront cultes pour des siècles et des siècles… Amen !

Dans les années 50, Marty rencontre George (Crispin Glover)…. Papa???!!

Retour vers le futur 2 (1989) : le GROS morceau !

Et celui-ci, je l’ai vu au cinéma ! Ô Joie suprême ! Et ça y est, on y allait pour de vrai, dans le futuuuuuuur ! Stéphanie, 8 ans : « Moi, ma voiture volante, elle sera rouge ! Ou bleue ! En tout cas, elle volera ! Trop, trop super ! » Stéphanie, 30 ans : « Tu t’es bien fait eue, cocotte ! » (Vous noterez le jeu de mots on ne peut plus recherché…) Niveau film d’anticipation, on a fait mieux… A moins que… Bon, les gens, vous avez moins de quatre ans pour me les pondre, vos voitures volantes ! Le personnage qui me fait le plus marrer dans ce volet, c’est Griff ! Le descendant de Biff Tannen (Thomas F. Wilson, présent dans les trois volets). Grande brute court-cicuitée, c’est LE cauchemar de notre copain Marty Mac Fly. Ce dernier doit sauver son fils, sans le croiser, ni sa femme, ni sa fille, ni lui-même… Et cette fois, il est parti dans le futur avec sa copine…

Doc, Marty et Jenifer, sa copine… Dont l’interprète change entre les deux volets, d’ailleurs, mais bon, apparemment, tout le monde s’en fiche!
Marty en mode 2015… Prenez des notes, c’est bientôt! Bon, on vous excuse s’il manque la DeLorean volante…

Ce volet, encore plus science-fiction que le premier, est bien plus compliqué, on y découvre un peu plus les inconvénients/dangers du voyage dans le temps, et les fameux « paradoxes » ! La première fois que je l’ai vu, j’ai fini encore plus sur le « bip ! » que le premier ! Alors en fait, Biff est allé par là, du coup Biff est devenu ça, et Hill Valley n’est plus comme ci, alors il faut retourner dans le passé, mais pas dans le futur, pour sauver le présent ! Argh ! Ma ptite tête de 8 ans ! Ben elle a kiffé grave sa race, pour parler un peu vertement ! J’ai besoin de vous dire que vous ne trouverez aucune critique profonde de la trilogie ici, ou bien vous avez compris que c’est l’enfant en moi qui parle, là ? Non, parce que bon, là, je m’amuse ! Et si je pouvais vous donner l’envie de voir ces films, si ce n’est pas déjà fait (mais d’où vous venez ???), ou encore si vous ne les avez pas aimés (bande de…. !!!), de quand même les montrer à vos petiots parce que quand on les voit gosses, c’est juste un BONHEUR, j’aurais rempli ma mission… Nom de Zeus !

Et sinon, à Noël je veux ça….
… et surtout ça!

Retour vers le Futur 3 (1990) : il était une fois dans l’Ouest…

Aaah, l’été 1990, dans la salle obscure, moi presqu’ado (« Attend, je vais avoir 9 ans, c’est bientôt 10 ! »… Oui, j’étais pénible !), jubilant. J’adore aussi (quelle surprise !) ce troisième volet. Ici, on s’éloigne de la science-fiction pour se rapprocher du western. On se demande un peu où on est, mais on trouve nos repères rapidement : Marty, Doc et bien sûr, Hill Valley. La musique, l’ambiance far-west, les bottes rouges de Marty, la machine à glaçon « steampunk » de Doc, Bufford Tannen (oui, bravo, c’est l’ancêtre de Biff et de Griff ! Z’êtes doués !)… Et puis bon, c’est quand même la première apparition de Clint Eastwood dans l’histoire de Hill Valley, bon sang !

Doc et Marty en mode Bonanza!

Et ZiZi Top ? Vous avez pas oublié ZZ Top, quand même ?! L’histoire d’amour de Doc ralentit un peu le rythme de ce volet-là par rapport aux précédents, mais moi ça ne me gêne pas. C’est compliqué de vous dire tout ce que j’aime, alors je vais vous dire direct ce que je n’aime pas : rien. Oui, je suis comme ça. Si vous voulez avoir une discussion constructive sur les points positifs et négatifs de cette saga culte, et son influence sur les traitements des voyages dans le temps au cinéma… Vous n’aurez en face de vous rien d’autre qu’une gamine de 6 ans, depuis toujours amoureuse de Marty, et persuadée qu’un jour, il viendra la chercher à 88 miles à l’heure sur son beau hover-board blanc…

On peut deviner derrière Doc sa machine à glaçons (steampunk!): il ne peut se passer de thé glacé!