L’Océan au bout du chemin – Neil Gaiman

Voici un livre de Neil Gaiman qui est sorti à l’automne dernier mais dont je ne vous avais pas encore parlé, l’excellent L’Océan au bout du chemin…

L’Histoire: De retour dans le village de sa jeunesse, un homme se remémore les événements survenus l’année de ses sept ans. Un suicide dans une voiture volée. L’obscurité qui monte. Et Lettie, la jeune voisine, qui soutient que la mare au bout du chemin est un océan…

Je n’avais pas pu attendre la sortie française de ce livre (le 23 octobre 2014, au Diable Vauvert), et m’étais donc jetée dessus dès sa parution en anglais (pour les curieux: oui, c’est totalement lisible en anglais avec un niveau moyen). Un nouveau livre de Neil Gaiman, pour moi, ça veut dire une nouvelle occasion de se délecter du talent de ce merveilleux écrivain. Oui, je suis totalement acquise à sa cause. Mais j’ai envie de croire que j’arrive à rester critique sur son travail. J’ai chez moi certains de ses ouvrages que je n’ai pas encore ouvert (Sandman, The Sleeper and The Spindle…), mais j’aime me dire que je n’ai pas encore tout lu de lui… Pour en revenir à L’Océan, c’est une histoire merveilleuse, qui commence ancrée dans le réel pour vous emmener dans un monde pas si imaginaire que ça, celui de l’enfance; mais au-delà, également. Ce que j’ai particulièrement aimé avec ce livre, c’était retrouver mes 7 ans. Parcourir les pages, et avoir finalement l’impression que cette histoire avait été écrite pour moi, avec des mots qui parlent à la petite fille que j’étais. C’est une histoire qui, bizarrement, résonne en vous. Une histoire pleine de sentiments, d’émotions, de fantasy, dans laquelle vous retrouverez également une obscurité terrifiante, de celle qui nous terrorisait petit dès qu’elle commençait à envahir les recoins de nos chambres…

J’ai adoré. Encore. Je ne suis pas surprise, parce que j’adoooooore absolument Neil Gaiman, je pense que vous l’auraez compris. Mais je ne peux m’empêcher de m’émerveiller à chaque fois des histoires qu’ils nous apportent…

« Some books you read. Some books you enjoy. But some books just swallow you up, heart and soul » Joanne Harris