Alors oui, oui, oui: je sais! Neil Gaiman on vous en a parlé là ou là, et croyez-moi, on n’a pas fini… Mais que voulez-vous, quand on aime, on ne compte pas! Personnellement, Neil Gaiman, c’est mon idole, l’écrivain que j’aurais aimé être si j’avais pu choisir! J’aime tout ce qu’il fait, de manière inconditionnelle!
Quatrième de couverture: A peine sorti de prison, Ombre rencontre Voyageur, un personnage intrigant. Dieu antique, comme le suggèrent les indices énigmatiques qu’il sème à longueur de temps, fou furieux ou bien simple arnaqueur? En quoi consiste le travail qu’il propose à Ombre? En acceptant d’entrer à son service, ce dernier plonge au coeur d’un conflit qui le dépasse, opposant héros mythologiques de l’ancien monde et nouvelles idoles profanes de l’Amérique. Mais comment savoir qui tire véritablement les ficelles: ces entités légendaires saxonnes issues de l’aube des temps ou les puissances du consumérisme et de la technologie? A moins que ce ne soit le mystérieux M. Monde…
Même si j’avais lu du Gaiman avant d’entamer American Gods, je n’avais aucune idée de vers où cette histoire allait m’entraîner. Comme dans Neverwhere, l’auteur nous emmène dans un monde nouveau, avec une mythologie bien à lui, mais qui en même temps reprends des thèmes connus. Les dieux de l’ancien monde, saxon, nordiques, asiatiques, sont parmi nous et évoluent bien différemment de ce qu’on aurait pu penser. Ombre est notre porte d’entrée dans cet univers. On traverse les États-Unis à ses côtés et avec lui on s’interroge, on essaye de comprendre. Bien qu’on n’y arrive pas à tous les coups… Le récit est riche, épais, complexe, et pourtant je n’ai pu faire autrement que de le lire d’une traite! L’évolution du monde des hommes, de leurs croyances (anciennes et nouvelles), de leur déchéance même peut-être, est un aspect vraiment très intéressant du récit. Quand je commence à avoir un écrivain fétiche, je m’avale généralement plusieurs livres et du coup, je connais ses « tics » et autres automatismes… Mais pas avec Neil Gaiman. A chaque histoire, c’est un monde différent qui s’ouvre à moi, il réussit à me surprendre à chaque fois! J’attends avec impatience l’adaptation de cette foisonnante histoire en séries. Et oui, HBO a commandé 6 saisons! La série est scénarisée par Neil Gaimain himself (ouf!) et Robert Richardson (Kill Bill, JFK, Inglorious Basterds…). En attendant, jetez-vous sans crainte dans cette mêlée divine, mais faites attention: le divin n’est pas forcément celui qu’on croit (et vice-versa)!
Stéphanie